Aujourd’hui, en vue du développement technologique, nous savons que la qualité de l’air est très importante partout et en particulier dans les établissements de santé. Nombre de critères sont donc à prendre en considération dans le but de maintenir un niveau de qualité de l’air respectant les normes à savoir :
- L’évolution des pratiques de soin ayant lieux dans les centres de soins.
- Le vieillissement de l’immobilier dans son intégralité.
- Des personnes fragiles présentent au sein même de l’établissement.
Dans cet article, nous détaillons la politique actuelle de sécurité liée à la qualité de l’air dans le milieu hospitalier.
La qualité de l’air intérieur dans les lieux de santé, est-ce un sujet pris au sérieux ?
Il faut dire que la démarche environnementale globale est encore assez marginalisée en France.
En effet, sur près de 3 000 établissements de santé en tous genres recensés en France (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite…), très peu d’entre eux accordent de l’importance à l’aspect environnemental d’une telle démarche. C’est pourtant un secret pour personne, les hôpitaux sont exposés en permanence aux composés organiques volatils (COV) dont les blocs opératoires en sont relativement épargnés. La première cause en est les matériaux de construction, puis on retrouve certains anesthésiants qui peuvent être à l’origine de pollutions impactant à la fois le personnel, les patients et les visiteurs.
Qualité de l’air en milieu hospitalier, qu’en dit la réglementation ?
L’ensemble des systèmes de traitement de l’air en milieu hospitalier est soumis à des réglementations. Cela inclut également les textes concernant le code du travail pour le personnel, le code de la santé publique ainsi que le règlement sanitaire départemental qui prend également soin de protéger les visiteurs et les patients. De plus le code de la construction et le code de la sécurité ont également été mis en place afin de garantir une qualité d’air optimale.
Les normes soulignent l’obligation de disposer d’une ventilation naturelle ou mécanique assurant le renouvellement d’air dans les chambres des patients. Il est également important de noter que les concentrations moyennes en poussières totales dans l’atmosphère pouvant être inhalée doivent se situer autour de 10 mg par mètre cube d’air pour une période maximale s’étalant sur 8 heures non-stop. De la même façon, celles des poussières aléatoires doivent se situer autour des 5 mg par mètre cube d’air dans l’atmosphère pouvant être inhalée en l’espace de huit heures.
Concrètement, quelle est l’importance de la qualité de l’air en milieu hospitalier et dans les établissements de santé ?
Il est important de maintenir une qualité d’air dans les normes réglementaires. Pour cela, il est préconisé de faire appel à une filtration de l’air en milieu hospitalier. Cette technique doit répondre à des exigences strictes en ce qui concerne la qualité de l’air en premier lieu mais aussi de la propreté de l’atmosphère au niveau particulaire. Installer un système de climatisation de l’air dans les hôpitaux est donc une nécessité !
De plus, une expertise toute particulière requiert la maitrise de l’air qui circule dans les différentes salles propres, blocs opératoires ainsi que les laboratoires d’un hôpital afin d’en garantir la minimisation extrême de l’introduction, prolifération ou rétention de particules à l’intérieur des zones citées.
Dans l’absolu, la qualité de l’air au sein des blocs opératoires doit répondre à des normes et taux bien plus strictes que ceux homologués dans les autres zones dont disposent un hôpital.
La question ne se pose donc plus, l’importance de la filtration d’air à l’hôpital est vitale. Le milieu hospitalier a de plus, la particularité de rassembler des catégories de personnes diverses dans un même établissement, il en va alors de la responsabilité de ce dernier d’en assurer la sécurité optimale de l’ensemble de son personnel, visiteurs et patients afin de les prémunir contre les infections bactériennes.