Vous souhaitez démarrer votre projet immobilier en dépit de votre situation de chômage ? L’absence de revenus en raison du fait que vous ne travaillez pas ne constitue en rien un obstacle pour l’accomplissement de votre rêve. Voici quelques solutions à explorer.
Le prêt à taux zéro (PTZ)
En premier lieu, nous vous parlerons du prêt à taux zéro. Pour en bénéficier, vous devez vous conformer au seuil de revenus. Mais vous devez contracter un autre emprunt, puisque le PTZ en lui-même est un crédit complémentaire. Il ne vous aidera qu’à financer jusqu’à 40 % du coût total de votre projet.
L’avantage d’un PTZ, c’est qu’il vous soumet à une période de différé au cours de laquelle vous n’effectuez aucun remboursement à votre banque. Ce type de prêt est octroyé sans intérêts. Par conséquent, le montant total de l’emprunt est réduit. Vous pouvez réaliser une simulation de prêt immobilier avec Cafpi pour avoir un aperçu de la somme que vous pouvez obtenir.
Le prêt à l’accession sociale (PAS)
Même si le prêt à l’accession sociale constitue une solution intéressante, il est soumis à des conditions particulières de revenus (nombre d’habitants, localisation géographique du logement). Avec un PAS, vous pouvez financer l’intégralité de votre projet immobilier. Aussi, vous pouvez le cumuler avec d’autres emprunts.
Par ailleurs, toutes les institutions bancaires ne proposent pas de prêt à l’accession sociale. Orientez-vous vers les banques conventionnées. Sachez aussi que grâce au PAS, vous pouvez bénéficier de l’aide personnalisée au logement (APL).
Les aides publiques
Vous pouvez bénéficier de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Elle ne constitue pas à proprement dit une solution de prêt immobilier. Mais elle octroie tout de même des aides personnelles au logement sous conditions de ressources. Ainsi, la CAF permet un accès à votre propriété sous le profil de primo-accédant.
Ensuite, l’APL (Aide Personnalisée au Logement) est une solution proposée en tenant compte des revenus, de l’emplacement du logement et de la composition de votre ménage. Offrant les mêmes conditions que l’APL, l’allocation de logement familiale (ALF) s’adapte plutôt à des chômeurs parents et mariés depuis 5 ans.
En plus de l’ALF, l’allocation de logement à caractère social (ALS) est une aide publique qui correspond aux besoins des personnes ne bénéficiant ni de l’APL ni de l’ALF.
L’emprunt avec un conjoint
Si vous pouvez souscrire un crédit immobilier avec un conjoint qui travaille sous un contrat à durée indéterminée, cela facilitera la démarche. Une personne évoluant en CDI constitue un atout important pour entamer des négociations avec les banques. L’avantage de cet emprunt est que cela favorise la répartition des dettes sur deux profils plutôt que sur un seul.
Votre co-emprunteur avec un contrat en CDI est une garantie pour la banque. En effet, en cas de difficulté de votre part à rembourser vos dettes, votre conjoint peut assumer le paiement des échelons du crédit jusqu’au remboursement intégral du prêt immobilier. Les taux d’endettement et la capacité d’emprunt sont déterminés en fonction des revenus du co-emprunteur salarié.
En définitive, pour financer vos projets immobiliers lorsque vous êtes au chômage, le PTZ, le PAS, les aides publiques et le co-emprunteur avec un conjoint en CDI constituent des solutions à votre portée.