Pour de nombreuses personnes, le travail est l’un des éléments majeurs de leur existence. Ils se donnent corps et âme dans l’exercice de leurs fonctions avec un objectif essentiel de performance. En effet, nombreux sont celles et ceux qui ont le sentiment de s’accomplir et de s’épanouir à travers leur travail. Sans opposer totalement les différentes visions de la vie professionnels, il est également celles et ceux pour qui l’épanouissement se passe en dehors du travail et pour qui la vie professionnelle n’est qu’un moyen au service de la vie personnelle. Dans les deux cas, les attentes en matière de résultats et de performances sont bien présentes.
Et le travail occupe une telle part dans la vie de chacun, ne serait-ce que par la durée qu’il occupe dans nos vies chaque semaine, que de plus en plus salariés cherchent à s’y sentir le mieux possible afin de concilier plaisir de travailler et atteintes des objectifs.
L’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle
Si de nos jours, nos semaines et nos journées de travail sont bien moins longues qu’il y a quelques années, la vie professionnelle occupe pourtant une bonne partie de notre temps. On estime que l’on passe ainsi plus 10 années complètes de notre vie au travail. Pour garantir le bien-être et les performances, les services sociaux du travail veillent à accompagner les employés des entreprises de plus de 250 salariés à trouver ce bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. En effet, l’amélioration de la qualité de vie au travail est aujourd’hui clairement perçue comme un facteur de performance des entreprises.
Prévention et santé au travail
La qualité de vie et la performance au travail passent également la santé des employés. On note ainsi que le monde professionnel moderne est également devenu le cadre de développement de nombreux maux, certains connus depuis longtemps déjà, d’autres qui sont pris en considération depuis peu. Les accidents physiques et autres TMS (troubles musculosquelettiques) font ainsi l’objet d’une prévention depuis plusieurs années déjà, en raison de l’impact financier connu. Mais les risques psychosociaux, plus difficiles à appréhender, sont moins connus. Le service social du travail peut par exemple se pencher sur des questions d’addictions ou de consommation à risques d’alcool et autres drogues qui, pour des salariés anxieux ou ayant un sentiment de perte de vitesse, deviennent des échappatoires et sont perçues comme des solutions. Ainsi, la santé et le bien-être passent également par ces approches et cet accompagnement des individus, avec pour objectif d’allier bonheur et bien-être au travail, tant dans l’intérêt des salariés que dans l’intérêt de l’entreprise.
Management, prévention et qualité de vie au travail
Comme nous le disions plus haut, la notion de prévention et de santé au travail s’est longtemps concentrée sur les questions physiques, considérant les questions psychologiques comme étant du ressort des salariés eux-mêmes. Or les études et les faits récents relayés par la presse, relatifs par exemple au stress ou au burn-out, ont démontré l’impact que pouvait avoir le travail sur des éléments autres que le physique. Et les conséquences d’un mal-être physique se ressentent alors à la fois dans la vie personnelle et la vie professionnelle. C’est notamment pour cela que les services sociaux du travail, à travers l’action des assistantes et assistantes sociales du travail, se sont développés dans les grandes entreprises. Et on se rend compte que leur action ne relève finalement pas de la dépense, mais bien dans l’investissement dans la mesure où la qualité de vie au travail est également un facteur de performance de l’entreprise.