En tant que professionnel en travaux du bâtiment, un maçon est appelé à intervenir dans divers chantiers. Il assure principalement les travaux de maçonnerie. Ces derniers sont relatifs à l’entretien, à la rénovation ou à la réhabilitation des bâtisses et à la construction d’un nouvel immeuble. Toutes les personnes qui interviennent dans le cadre de ces chantiers sont exposées à des dangers potentiels. Pour assurer leur sécurité, le port d’équipement de protection est indispensable. Nous en parlons dans cet article. Découvrez !
Quels sont les équipements de protection collective nécessaires ?
Un maçon professionnel travaille généralement dans des conditions difficiles. En d’autres termes, ils sont exposés à des dangers potentiels en raison de la haute tension et de l’abondance de poussières sur le chantier. Ils peuvent également effectuer des travaux en hauteur. Dans ces circonstances, les équipements de protection sont incontournables. On distingue en effet deux sortes d’équipements de protection en maçonnerie.
D’une part, il y a les équipements de protection collective qui sont imposés par les règlementations en vigueur. Comme leur nom l’indique, ils sont dédiés à l’ensemble du personnel qui intervient sur le chantier. Ils permettent de protéger les intervenants sur place. Outre la protection des intervenants sur le chantier de construction, les équipements de protection collective garantissent aussi la sécurité des personnes et des biens qui se trouvent à ses alentours.
Les filets amortisseurs de chute font également partie des équipements de protection collective. Leur utilisation est obligatoire dans la mesure où les maçons interviennent à une certaine hauteur. C’est le cas quand l’immeuble sur lequel ils travaillent dispose de plusieurs étages. Des garde-corps et des grilles de protection seront utilisés en complément des filets amortisseurs. La mise en place de ces équipements se fait avant que les travaux soient appréhendés.
Le système d’arrosage des surfaces poussiéreuses et les extracteurs de fumées figurent aussi parmi les équipements de protection collective. Il en va de même des barrières-écrans de protection pour le soudage, des capots insonorisant et des équipements d’encoffrement des zones bruyantes.
Quels sont les équipements de protection individuelle qu’utilisent les maçons ?
À côté des équipements de protection collective, le chef de chantier doit fournir à chaque maçon un équipement de protection individuelle ou EPI. Il doit s’assurer que les opérateurs présents sur le chantier portent un EPI qui répond aux normes de sécurité en vigueur.
En effet, il est à noter que le port de casque de chantier est exigé dès lors qu’un maçon entre dans la zone de construction. S’il travaille à proximité d’un engin bruyant, il devra se munir de protections auditives. Comme un chantier de construction est un endroit très poussiéreux, chaque intervenant doit se munir de lunettes de protection et de masque pour éviter les problèmes de santé.
En outre, il est à noter qu’un EPI comprend des gants de protection, des harnais de sécurités, des bottes de sécurité antidérapantes et des vêtements spécifiques (combinaison, gilet fluorescent, etc.).
Pourquoi faut-il assurer la qualité des équipements de protection individuelle ?
Avant de l’enfiler, le maçon a l’obligation de vérifier la fiabilité de son EPI. Un contrôle minutieux doit être effectué pour voir s’il est en bon état. Dans le cas où un des éléments de l’EPI est défectueux, il faudra le remplacer pour garantir une meilleure protection.
C’est également le cas des gants, il faut qu’ils soient adaptés au type de travaux à effectuer. Pour manipuler des produits chimiques, il faut par exemple utiliser des gants spécifiques. Si le maçon estime que ces gants ne sont plus en état d’être utilisés, il devra les remplacer pour éviter les blessures graves.